Né en 1962 à Paris. Vit et travaille à Bourg-la-Reine (France).
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Depuis 1993, Jean-Claude Delalande (Paris, 1962, diplômé de l’école de photographie MI 21, vit et travaille à Bourg-la Reine) prend un malin plaisir à se mettre en scène avec sa compagne et son fils Valentin.
Trente ans de bons et loyaux services dans une compagnie d’assurance italienne ne l’ont jamais détourné de sa passion pour la photographie et de l’envie de fixer dans le temps ses moments de vie.
Le plaisir qu’il éprouve à la réalisation de ces saynètes n’a d’égal que l’amour qu’il porte à sa famille. Pourtant, à la vue de ces images où les regards de ces personnages ne se croisent jamais, où l’ennui, l’enfermement, le désir de fuir un quotidien un peu morne, voire l’envie de meurtre sont omniprésents, l’auteur nous laisse sceptiques quant à ses intentions.
Avec son regard figé sur l’objectif, il interpelle le spectateur et le place dans une position souvent inconfortable de témoin gênant ou de complice de la scène qui se joue.
Alors, une dramaturgie s’installe au fil de la série qui s’étoffe d’année en année et qui donne à voir le couple qui vieillit et le petit qui grandit dans ces décors souvent renouvelés où nous nous demandons s’il s’agit de maisons de vacances ou de chambres à supplices.
Cet album de famille, aux images réglées comme du papier à musique, où chaque détail a son importance et où la lumière, souvent imperceptible, joue un rôle primordial, laissera une trace d’un passé dont il nous dit déjà ne pas se souvenir et qu’il léguera à sa descendance.
(Texte de présentation fourni par l'artiste)
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