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Né en 1964 à Newcastle (Australie).
Vit et travaille à New-York.
Site personnel : www.ianburns.net
Site de la galerie : www.hilger.at
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Ian Burns, un artiste d'origine australienne installé à New York, occupe la scène artistique depuis déjà de nombreuses années. Dernièrement, on a pu voir son travail au Museum of Contemporary Art (Sydney, Australie), au St Louis Museum of Contemporary Art, au Museum Villa Rot (Burgrieden, Allemagne), au Haus der Kulteren der Welt à Berlin et à l'Université of South Florida Art Museum. Il a également fait l'objet d'expositions solo à New York, Vienne, Brisbane et Madrid.
Ingénieur de formation avant d'étudier l'art puis la philosophie, il s'est dès le départ intéressé aux processus et mécanismes de la vision, a interrogé le fait de regarder et de voir, en utilisant le plus souvent des matériaux de récupération. Ses premiers travaux ont fait grand usage des écrans et mettaient en scène l'image narrative ou informative que notre environnement quotidien nous présente, sous la forme de la projection ou de l'ombre chinoise. Plus récemment, il a intégré la vidéo dans son œuvre, toujours en lien avec des dispositifs mécaniques bricolés à partir d'objets d'usage domestique courant.
Quelques-uns de ses travaux, dont A promise of More présenté ici, plus radicaux en un sens, utilisent seulement la lumière et ses différentes propriétés physiques pour interroger l'apparition et la disparition de l'image et du sens mais aussi pour explorer la puissance et le potentiel phénoménologiques renfermés par les appareils électroménagers ou les objets du quotidien.
Ian Burns, en détournant les objets domestiques, en leur inventant de nouveaux modes de fonctionnement, en utilisant autrement les capacités qu'ils possèdent et la fonction pour laquelle ils ont été conçus, provoque la curiosité du spectateur et en appelle à l'absurde et à la perplexité.
A promise of more est une combinaison d'ampoules électriques d'une couleur singulière (le travail a été réalisé lors d'une résidence en Irlande où est commercialisée cette ampoule très particulière appelée « Fireglow ») et d'un ensemble de loupes achetées au grand magasin du coin, le tout organisé savamment dans une charpente de bois qui rappelle vaguement les structures de stands forains ou de chars de carnaval. Ce travail identifie directement le spectateur en projetant le mot « YOU » sur le mur, les lettres étant construites à partir de chaque filament d'ampoule et se percevant comme une humble invitation ou une accusation hâtive. Ce « YOU » illuminé et tremblant est aussi, dans le contexte de BIP2012, une émanation complexe et fragile de l'autre, celui qu'on appelle, qu'on attend, qu'on déteste, qu'on idéalise... Le travail est un hommage à la figure de l'autre, dans toutes ses nuances.
AFL/AFH
(D'après les textes parus sur le site de la Triangle Arts Association et de la galerie Hilger Contemporary).
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