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Né en 1974 à Paris.
Vit et travaille à Paris et Beyrouth.
www.fxcourreges.com
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François-Xavier Courrèges est un artiste multidisciplinaire, qui travaille la vidéo, la photographie, le dessin et l’installation.
Pour Another Paradise (2005), F-X Courrèges a filmé pendant des mois un couple d'inséparables, ces petits perroquets dont on dit qu'ils ne peuvent vivre l'un sans l'autre. L’un est bleu, l’autre est vert. Ils se tiennent sur un fil, devant un fond uni. Réduit à sa plus simple expression, le décor permet que toute l'attention se porte sur ces deux oiseaux qui vivent leur vie, qui se becquettent, se lissent les plumes, vont et viennent sur le fil, parfois proches, parfois éloignés, dorment et s'ébrouent. Formidable réservoir de projections anthropomorphiques, merveilleuse métaphore muette du couple dans son union et ses désaccords, ses rythmes, ses jeux, sa douleur, sa déchirure, ils font bien plus qu'adopter des comportements de volatiles : ils sont nous.
AFL/AFH
« Dressant une sorte de carte du Tendre du XXIe siècle, François-Xavier Courrèges place ses investigations sous le signe des affects, c’est-à-dire, selon le dictionnaire, des "états affectifs élémentaires". De la simplicité du dispositif à la douceur hypnotique des images se dessine l’univers et le vocabulaire du jeune plasticien. L’état amoureux et ses corollaires comme expérience du monde, le double et la projection comme moyen d’accès privilégié à l’autre, l’incommunicabilité et la solitude essentielle des êtres, l’ambivalence… participent de sa poétique et de ses interrogations. Focalisées sur le corps (le sien ou celui d’autrui), ses vidéos ne forment pas pour autant des portraits, mais se campent comme des vecteurs d’émotions simples et contradictoires comme le sont souvent les émotions… Ici le corps et le décor qui l’entoure entretiennent des relations d’interdépendances et François-Xavier Courrèges construit un territoire de la légèreté, n’hésitant pas à s’aventurer du côté des clichés "fleur bleue", des ficelles un peu usées, des poncifs de l’émotivité. Car, plus que de mettre en scène des sentiments intimes, de les donner à voir, il offre au regardeur de les expérimenter, de les ressentir au travers d’un véritable espace émotif commun. » (Franck Lamy)
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